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Liste des professionnel·les

 
PRECISIONS :

 

tou.te.s ces praticien·ne·s ont donné leur accord pour figurer sur cette liste.

 

Comment s'élabore cette liste :

 

*  des retours d'expérience de patient·e·s. qui nous ont adressé leurs contacts.

 

*  des professionnel·le·s ayant manifesté elleux-mêmes le désir de figurer sur cette liste.

 

Dans ces deux cas, une commission de psychologues bénévoles a été créée pour gérer cette liste « psys situé.es » et se réunissent régulièrement, pour toutes nouvelles demandes voici la procédure : 

- un mail est envoyé au·à la professionnel·le pour une prise de contact ;  

- un entretien téléphonique, visio ou en face à face d’environ une heure est réalisé pour échanger autour d’une grille d'entretien sur différents thématiques liant oppressions systémiques, travail clinique et social ; 

- un retour en commission pour une décision collective sur l'admission du·de la professionnelle sur la liste ; 

- une adhésion est demandée, d’un montant de 50 euros pour l’année civile. Elle est nécessaire au frais de gestion de l’Association et permet de faire vivre des projets à destination des publics concernés par les oppressions systémiques. 

 

En aucun cas, "psy situé·es" ne s'engage à ce que le·la thérapeute que vous rencontrerez vous convienne. Un travail thérapeutique c'est avant tout une rencontre entre deux sujets. Cette subjectivité est le cœur de notre travail. Elle en est aussi toute la fragilité parfois. Si la rencontre que vous ferez ne vous convient pas, vous devez vous sentir libre de le signaler au ou à la professionnel·le qui saura vous adresser à un·e de ses confrères ou consœurs.

 

Les choix de pratiques professionelles et les méthodologies des psy* que nous listons ici leur appartiennent intégralement et nous n'en sommes pas juges. Si toutefois vous souhaitez nous signaler quelque chose qui vous semble non compatible avec les valeurs que nous défendons, n’hésitez pas à nous contacter afin que nous puissions échanger avec le·la professionnel·le concerné·e.

À Toulouse et ses environs

La liste Psy Situé·es a été historiquement créée en 2013 par Sylvie Dalnoky, psychologue clinicienne exerçant à Toulouse. Grâce à son travail, un réseau de psychologues situé·e·s et engagé·e·s s'est mis en place sur la région toulousaine.

Les psychologues figurant sur la liste suivante exercent donc en réseau, échangent entre elleux sur leurs pratiques, s'engagent sur des valeurs communes.

Certain·e·s parmi elleux ont créé l'Association pour le Soin Queer et Féministe, dont le CA est constitué de psychologues toulousain·e·s, à majorité queer, qui oeuvrent pour un meilleur accès à la santé globale des personnes minorisé·e·s de genre, et qui administrent aujourd'hui ce site internet collectivement. Iels proposent des supervisions, des accompagnements et du travail en réseau aux professionnel·le·s désireux·ses d'accueillir des personnes vivant des discriminations dans le champ social.

A Toulouse

Dans les autres régions

 

Dans le tableau ci-après, vous trouverez des professionnel·les référencé·es dans d'autres régions de France. 
 

De plus, à la suite de cette catégorie, dans le même tableau, figurent des praticien·nes n'ayant pas de titre protégés par l'ARS (psychologues, psychiatres, psychothérapeutes). Nous avons décidé de conserver dans cet annuaire des praticien·nes non ARS pour plusieurs raisons :  

  • d’une part, historiquement, de nombreux·ses personnes queer se sont auto-organisé·es dans le soin pour pouvoir trouver des outils en santé mentale sans passer par des études dans le champ de la psychologie qui pathologisait encore les personnes issues des diversités de genre et de sexualité. Par respect pour cette histoire, nous ne voulons pas exclure d’une liste safe des personnes qui ont permis initialement de penser la clinique féministe et queer et d’offrir un accès aux soins à des personnes qui en étaient éloignées. 

  • D’autre part, dans de nombreuses régions, il n’y a pas de psychologues ou de psychiatres, et cet éloignement géographique est encore plus dommageable pour les publics discriminés. 

 

Toutefois, face aux nombreuses sollicitations venant de personnes ne disposant pas de titres protégés, et dans un contexte d’attaques sur la fonction, les missions et compétences des psychologues, notre association, porteuse d’une culture anarcho-syndicale, se positionne dans la défense de notre métier. Nous tenons donc, en créant un onglet spécifique, à venir clarifier ainsi les différentes missions et fonctions des psychologues et des praticien·ne·s et rappeler le cadre des pratiques de chacune. 

Ainsi, si vous vous dirigez vers une personne de cette liste de praticien·ne·s, sachez que  :  

  • Ces praticien·ne·s ne sont pas habilité·es à diagnostiquer ni travailler avec des enjeux psychopathologiques. Ainsi iels ne peuvent pas être « spécialisé·es » ni diagnostiquer des pathologies, troubles, ni « neuro-atypies » (HPI, Autisme, TDAH, Stress post traumatique etc.)  

  • Dans ce cadre iels ne sont pas habilité·es à rédiger des attestations, ni vous confirmer ou infirmer de diagnostiques. Pour ces raisons iels doivent maitriser leur champ de compétence et ce qui n’en relève pas. Iels doivent pouvoir vous adresser à un·e professionnel·le dès lors que vos demandes et besoins dépassent leur champ de compétence.  

  • En aucun cas, ces professionnel·les ne doivent vous inviter à mettre fin à vos accompagnements et traitements médicaux et/ou paramédicaux.  

  • N’ayant pas de numéro Adel (qui assure la reconnaissance du·de la profesionnel·le par l’Agence Régionale de Santé), ces praticien·nes ne pourront pas vous faire d’attestation permettant votre accès au droit (demandes d’AAH, régularisations administratives, transitions médicales etc…) 

    Au vu de tous ces éléments, les personnes praticiennes hors ARS ajoutées à cette liste nous ont apporté un certain nombre de garanties sur leurs pratiques après des entretiens téléphoniques. Elles se sont toutes engagées à : 
     

  • Avoir fait plusieurs années de formation continue dans un champ de la psychothérapie et un suivi long en supervision. 

  • Avoir une connaissance des contours de leur statut, un engagement à orienter au-delà de leur champ de compétences, un réseau établi de psychologues et psychiatres pour gérer ces orientations 

  • Avoir ou avoir eu un engagement dans le tissu militant et/ou un ancrage dans le secteur associatif, posséder des connaissances étoffées sur les enjeux des discriminations. 

Autres régions
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